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Des mots niak'
23 janvier 2011

Love, et autres drogues.

19599090Le titre laisse à désirer, mais au fond c'est le cas de bon nombre de comédies romantiques. Impossible de refuser de voir un tel film pour cette unique raison, peu fondée. Très bien, on garde tout de même en tête l'aspect cliché de premier abord et on se laisse tenter. Il y le beau Jack... et puis Anne..., elle était bien dans Le Diable s'habille en Prada. Non ? Si.

Le thème n'a rien d'original, mais encore une fois, c'est le genre qui donne le la. Au diable les préjugés.

Jamie est un commercial redoutable, personne ne lui résiste, pas un client, pas une femme. En fait si, il y a Maggie. Il a des principes, elle a des principes, mais en dépit de cela une belle histoire d'amour naît entre eux. Très mignon, pas de raison de se la jouer spectateur (trice) insensible, il est autorisé d'apprécier de telles histoires savamment orchestrées, juste assez proches, juste assez éloignées du quotidien.

La première partie du film traite de la chasse amoureuse, et tout l'attrait du film s'y concentre. Car le défaut de celui-ci, c'est d'être -grossièrement- composé de trois parties. La première, donc, est celle de la lutte. Une relation, pourquoi pas, mais sans avenir. Condition tacite. Les clichés sont détruits, fracassés même et c'en est réjouissant.

Mais la profondeur dans tout ça ? Telle est la visée de la deuxième partie. Retournement de situation : ils sont amoureux (ca y est), mais Maggie est malade. Une relation sans avenir, en effet, mais pas pour les raisons escomptées. Si Jamie travaille dans le milieu pharmaceutique, il n'est pas pour autant en mesure d'offrir un remède à sa dulcinée. La tentative d’insertion de gravité dans une légèreté ambiante est un échec. Le mélodrame se révèle peu à peu ennuyeux. Et le couple part en lambeaux.

Malheureusement pour Love and co, Se souvenir des belles choses a déjà été écrit, salué et apprécié. Sans happy end pourtant. Au contraire, lorsque la deuxième partie de Love... s'achève enfin, c'est pour donner place à cette composante obligatoire du film americanus vulgaris. Ecoeurant. Redonner de l'espoir, soit, mais surement pas de l'adhésion.

Constat amer : dommage, ça avait bien commencé.

 

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