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Des mots niak'
13 juin 2011

Compte rendu culturel des semaines passées.

30 mai 2011, 20h : Le Gamin au vélo

Qu'il est bon après le gigantesque -l'étouffant ?- Tree of Life de voir un film simple. Simplicité relative, en fait, si l'on admet que le moindre geste, le moindre regard exprime bien plus qu'il n'en a l'air. Un sale gosse, une philantrope chevronée, un père largué, et rien de plus à ajouter, c'est bien suffisant. Un film modestement beau. Et quelques notes (répétitives) de Beethoven pour réveiller les émotions qui refuseraient de se manifester. Un message d'espoir, en définitive, nettement plus convainquant que s'il était imposé à coup de grands moyens (cf article précédent héhé).

Ici, un coup ... de coeur.

 

31 mai 2011, 17h : La Solitude des nombres premiers

Etrange. Très étrange. Inquiétant et émouvant à la fois. Détestable et terriblement touchant, attachant. 4 périodes, 2 personnages, un homme, une femme, liés par leur marginalité. Ils se séparent, se retrouvent, car dans leur isolement ils ont besoin l'un de l'autre. Ils ne sont que reflet mutuel, tous deux habités par un traumatisme d'enfance. Le genre de film dont on ne sait dire avec certitude si l'on a aimé ou non. Déroutant, de toute évidence.

 

7 juin 2011, 20h : Orchestre du festival de Budapest

Concert de classique, moyenne d'âge : 50 ans. Mais trêve de considérations sur le public, les protagonistes sont sur scène (quoiqu'une "chronique d'une soirée à la MC2" puisse avoir son intérêt).

Au programme, Bartok (bof, too much), Lizst, et le merveilleux Tchaikovski. La musique, bien évidemment, est sublime. Mais je garde surtout dans ma petite mémoire sélective la complicité attendrissante qui unit ces musiciens. C'est peut-être bien ce qui fait la différence entre un orchestre et un autre, ce qui peut inciter à en préférer un quand tous rivalisent de génie. Les déferlements d'archets seront toujours superbes, mais accompagnés de regards chargés de connivence, ils atteindront le merveilleux. Pourquoi choisir cet orchestre ? Parce que le registre est attirant, parce qu'Ivan Fischer et ses instrumentistes participent pleinement de l'émotion procurée par la musique.

Aperçu (l'orchestre n'est pas celui de Budapest) :



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